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Les ateliers : créer un lieu
où la parole et l’écriture
se délivrent

L’atelier, c’est d’abord un lieu inspirant, agréable, un cadre.

L’atelier, c’est aussi un temps donné, que l’on s’octroie, un havre de silence, où l’on se remet à son propre diapason.

Dans cet espace-là que l’on crée, il s’agit de considérer que l’écriture, comme tout artisanat, se pratique, quotidiennement et même s’apprend. Pas comme une technicité efficace, avec des outils qui ont fait leurs preuves, pas comme une science véridique, pas comme des codes que l’on nous dicte et que l’on reproduit à l’identique, d’une histoire à l’autre; non, mais comme une voix que l’on va laisser naître en nous et que l’on va apprivoiser. Ce sont nos obsessions que l’on va venir travailler, nos erreurs aussi que l’on va chercher à comprendre, à gommer.

 

L’idée, c’est de construire son propre territoire d’écriture, son terrain de jeu. Pour cela, il faut une écoute précieuse lors de lectures à voix haute, un partage, mais aussi des exercices adaptés à chacun, pour libérer son imaginaire ou cisailler son écriture, afin de se débarrasser de ce qui l’encombre. Il faut apprendre à structurer les récits, à ne pas en dire trop ou pas assez, à prendre en compte le lecteur, la place qu’on lui laisse entre nos mots. Il faut se débarrasser des modèles, une fois qu’ils nous ont forgés, inspirés. Et il faut surtout, arrêter de se regarder écrire, mais écrire, sans se juger. S’autoriser. Ne plus sacraliser le geste, mais ne faire que le répéter, pour atteindre, simplement, la note juste.  

 

L’atelier, c’est d’abord un cadre où l’on vient s’autoriser.

L’atelier, c’est un lieu où l’on partage nos histoires, où l’on transmet.

Cliquez sur l'étiquette bleue correspondant à l'atelier de votre choix pour accéder à ses informations :

« Je vais te dire, en réalité la littérature ne peut rien. Là-dessus, tout le monde ment. Et je hais son délire centenaire, ce songe asthmatique, tous ses raffinements qui fardent des cadavres, je hais ses restitutions d'embaumeurs. La vérité, c'est qu'il n'y a pas de temps retrouvé (…) J'annulerais Homère et tout ce qui suit pour revoir ce jonc d'or à ton poignet et revivre une seule heure d'été dans le Lot et sous les toits. Regarde-moi faire des phrases, regarde comme je cherche ta peau et n'arrive qu'à empoigner des pages du dictionnaire. Regarde mes doigts qui s'évertuent à rejouer la vie et ne trouvent que cette vacance à la place qui était toi ». 

Nicolas Mathieu, Le Ciel ouvert, 2024

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Clémence Pieri

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